Introduction
AIRAVATA Située dans la province de Ratanakiri dans l’extrême Nord-Est cambodgien, Airavata est une fondation qui travaille à maintenir le lien plurimillénaire entre l’homme et l’éléphant.
Décrié, sali, caricaturé par certains occidentaux aux motivations parfois aussi idéologiques que financières, ce lien figure pourtant parmi les plus nobles réussites que l’humanité ait pu porter à son actif. Apprivoiser l’éléphant, établir une confiance durable entre un pachyderme de plusieurs tonnes et un humain de quelques kilos c’est tenir le flambeau d’une tradition qui date de 4500 ans !
Camp d’éléphants « nouvelle génération », alternative éthique et responsable au tourisme de masse, Aïravata est un lieu où l’on recherche avant tout l’équilibre. Entre la forêt de Katieng, qui abrite et nourrit nos éléphants, et le centre où nous travaillons quotidiennement avec eux en appliquant de notre mieux les règles établies par « Asian Captive Elephants Standards », nous assurons à nos protégés des conditions de vie saines et naturelles mais aussi une interaction permanente avec les humains basée tant sur la tradition cambodgienne que sur les enseignements des meilleurs experts.
Notre credo est de rendre sa place à l’éléphant, cet animal qui a tant fait pour le Cambodge mais en a quasiment disparu du fait des guerres et du génocide Khmer rouge. Un pays qui oublie son histoire et ses traditions est un pays mutilé ; à notre petite échelle, nous travaillons à soigner ces blessures.
Si nombre d’associations de protection des éléphants découragent toute interaction avec ces animaux, ce n’est pas notre cas, notre approche de la conservation est également culturelle, nous entendons perpétuer ces traditions constitutives de l’âme du pays et continuons d’offrir, parmi d’autres prestations éco touristes, des promenades à dos d’éléphant, dans la mesure où celles-ci sont soigneusement encadrées et où les éléphants évoluent dans leur milieu naturel, la forêt.
Dans une forêt résiduelle située une dizaine de kilomètres au Sud de Banlung, de petits groupes de voyageurs sont accueillis afin de leur faire vivre l’expérience unique de l’interaction avec les derniers éléphants domestiques cambodgiens.
Un système de volontariat sera mis en place pour aider à l’organisation du camp, à la formation des cornacs et du personnel, à la protection de la forêt d’Okatieng, à la mise en place de coupe-feux et de pépinières destinées à replanter des zones déforestées.
AIRAVATA entend démontrer que « conservation des éléphants » peut aussi rimer avec « patrimoine » et avoir un autre aspect que ces « sanctuaires » s’apparentant bien souvent à des zoos où l’on a banni par idéologie toute interaction avec les éléphants.
250
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250 HECTARES DE FORÊT À PROTÉGER
x4
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4 ELEPHANTS RECUEILLIS PAR LE CENTRE
x5
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5 CORNACS ENTIEREMENT DÉVOUÉS À LEURS ANIMAUX
PROTÉGER
Au temps jadis, chaque tribu de Ratanakiri possédait ses propres éléphants, mais avec le temps la province a commencé à perdre un par un ses pachydermes.