Under the High Patronage of His Majesty NORODOM SIHAMONI, King of Cambodia

VENEZ RENCONTRER LES DERNIERS ÉLÉPHANTS DE RATANAKIRI

 
Aïravata accueille aujourd’hui quatre éléphants, découvrez leur histoire !
Ikeo
La belle

Ikéo est la seule femelle d’Airavata, elle née en captivité dans le village de Samot Krom à Ratanakiri en 1982. Sa grand-mère avait été capturée puis accouplée avec un éléphant sauvage, sa mère fut accouplée de la même façon. A l’âge de deux ans, Ikéo fut cachée dans la forêt par son propriétaire : sa mère venait en effet de se faire abattre par des soldats vietnamiens pour ses défenses. Ce n’est qu’à ses sept ans, au départ des soldats qu’elle sort de la forêt pour travailler dans le débardage, un travail très dur qui consiste à transporter de lourdes charges de bois, parfois jusqu’au Vietnam. Avec la disparition rapide de la forêt, ses propriétaires ont décidé de nous la céder.

Kamsen
Le philosophe

Né en 1976, Kamsen, était l’objet de toutes les attentions de son ancien cornac. Pour prévenir les tentatives d’achat propres à séduire les autres membres de la famille, propriétaires avec lui de l’éléphant, l’homme avait fait passer Kamsen pour dangereux. Cela avait très bien fonctionné jusqu’au jour où il se donna la mort après une dispute familiale... Aujourd’hui, désireux d’honorer la mémoire de cet homme autant que de protéger l’animal, nous avons décidé qu’il coulerait des jours heureux dans sa province natale.

 
Bokva
Le gigantesque

Bokva est le plus grand éléphant domestique mâle du Cambodge, il est né en captivité en 1980. Sa mère avait été capturée à Seda dans la forêt, et son père était sauvage. Pendant ses trois premières années, Bokva a vécu caché par son propriétaire, loin des soldats vietnamiens qui réquisitionnaient ces animaux. Bokva a ensuite travaillé au transport de marchandises légères, de riz, ou pour la chasse. Ces travaux peu fatigants expliquent aujourd’hui son excellent état de santé. A la mort de son propriétaire, il fut vendu, la famille ne voulant pas s’en occuper.

 
Bak Maï
Le gentil criminel

Né en 1984, cet animal était probablement l’éléphant le plus célèbre du Cambodge !
Après des années de maltraitance, Bak Maï s’est un jour échappé en cassant sa chaîne puis  gravement blessé en renversant une maison. Son ancien cornac, pris de boisson, a décidé de l’attraper tandis que l’impétueux mastodonte poursuivait une femelle, le pauvre homme a été retrouvé piétiné et Bak Maï fut condamné à mort !
Émus par son sort nous avons décidé de lui offrir une seconde chance, l’avons racheté et réhabilité, il ne nous a jamais déçu, jusqu’à ce jour sombre de 2020 où il mourut de façon foudroyante. Il nous manque cruellement !